Un site de découvertes de l’art contemporain en résonance avec le projet culturel et spirituel de Saint-Merry-hors-les-Murs

V&D sur instagram

Accueil > Noté pour vous > LIV MATHILDE MÉCHIN


LIV MATHILDE MÉCHIN



Un regard sur le paysage autre.
Une découverte lors des Portes ouvertes 2025 des Ateliers de Montreuil.

D’origine franco-suédoise, elle s’est installée en France à l’âge de 18 ans.
Elle a obtenu son diplôme de l’École d’art de Paris-Cergy en réalisant des installations textiles.
Le textile est devenu son moyen d’expression lors de la réalisation de costumes et de vêtements, pour une compagnie de danse contemporaine par exemple.
Ensuite, dans le sillage des arts appliqués, elle a travaillé motifs et matières pour des tissages destinés à des collections de linge de maison, puis au service de l’industrie de la mode, en devenant styliste maille.

Mais c’est dans une autre voie qu’elle s’est dirigée, par le dessin au stylo à bille, devenu son outil de prédilection. Cette méthode se rapproche du dessin au crayon, en utilisant les mêmes pressions et densités de trait pour créer des effets d’ombrage.

C’est par intuition qu’elle commence ses dessins et entreprend son propre voyage dans le temps, un grand dessin pouvant prendre deux mois « d’errance créative ».
Elle pratique le monochrome : bleu, vert ou encore rouge.

Les limites de ses gestes minutieux sont doubles, externe et interne, le bord du papier qu’elle choisit d’une part et la part de réserve qu’elle laisse à ce papier à l’intérieur du dessin, d’autre part. Elle invente ainsi un dialogue entre une matière aussi fine qu’un tulle et du vide. C’est dans ce rapport que se joue la magie de chaque œuvre. L’œil ne cesse de passer d’un regard surplombant à l’analyse des détails qui intriguent et émerveillent.
Elle parle de paysages, de montagnes, d’eau et de fjords, d’écorces et de tout ce que l’imaginaire de chacun peut engendrer.

Le vertige survient quand on prend conscience que ces formes sont des linéaires de dessins, par kilomètres de stylo bille, les traits devenant surface.
« J’aime le temps que je mets à faire un dessin. Le côté répétitif du geste telle une écriture automatique, le caractère intuitif de la conception et de sa construction. C’est un temps plein et généreux. Presque tangible »

On ne s’en lasse pas.

Jean Deuzèmes

https://www.instagram.com/livmathilde

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.